Popoyo est une région sauvage qui compte des kilomètres de plages désertes. Elle contient les meilleurs spots de surf du Nicaragua accessibles aux débutants comme aux experts. Là, j’y ai rencontré des surfeurs, des vrais, ceux qui voyagent avec leur planche. Retour à Popoyo, le paradis du surf au Nicaragua.
Surf, sleep and repeat
Visiter le Nicaragua pour moi, c’était faire de la randonnée sur des volcans, apprendre l’espagnol et faire du surf. Même après avoir vécu en Australie et surfé dans plusieurs coins du monde (Bali, Hawaï…), je suis restée novice en surf. Je n’avais aucune envie d’aller à San Juan del Sur et j’étais à la recherche d’un endroit sympa pour reprendre le surf. Mon ami anglais avec qui je travaillais a Burberry m’a proposé de venir le rejoindre à Popoyo, un endroit hors des sentiers battus, principalement fréquenté par les surfeurs purs et durs: ceux qui surfent, dorment et surfent encore.
C’était une super ambiance. La plupart des très bons surfeurs venant d’horizons complètement différents. Au camp de surf, il y a aussi des licornes. J’appelle des licornes, des gens que le surf n’intéresse pas du tout. Pourquoi venir à Popoyo me demanderez-vous?
Du surf mais pas que!
Au-delà du surf, de nombreuses activités sont proposées: balades à cheval, yoga, bateau, pêche…
Popoyo est idéal pour admirer le coucher du soleil. Magnific Rock, un hotel restaurant, offre la plus belle vue sur la plage de Popoyo.
Après une séance de surf, on se retrouve tous ensemble à Nicawaves, partager un repas et se raconter sa journée. C’est une véritable communauté!
L’avantage de Popoyo réside dans sa grande diversité de spots de surf dont certains sont accessibles en bateau.
Plus de peur que de mal
Je voudrais insister sur le fait que je ne suis pas une bonne surfeuse. J’ai eu la chance de pouvoir surfer dans de nombreux pays mais pas de façon très régulière. Mes premiers pas sur la planche, je les ai fait à Perth, en Australie ou j’ai habité. Arrivée à Popoyo, je n’ai finalement surfé qu’une matinée.
Je suis partie avec une planche près du camp de surf et ce jour-là, les vagues étaient trop hautes (du moins pour moi!). J’ai vraiment eu peur quand j’ai fait un « nosedive » (la partie avant de la planche qui se plante dans l’eau). J’ai été violemment éjectée de ma planche et je me suis retrouvée dans un tourbillon. Ayant perdu tous repères, j’ai reçu la planche dans la tête, ce qui m’a assommée pendant quelques secondes. J’ai eu beaucoup de mal à remonter pour reprendre mon souffle. Je suis sortie de l’eau, tremblante. Depuis, je suis tétanisée à l’idée que ma planche fasse un nosedive. Un mois plus tard, je suis allée à Siargao aux Philippines. J’ai toujours du mal à remonter sur une planche de surf…
Nicawaves, camp de surf à Popoyo
Je suis restée une semaine à Popoyo, au camp de surf Nicawaves, un endroit idéal pour ceux qui cherchent à échapper à certains coins bien trop fréquentées du Nicaragua. Ce que j’ai vraiment apprécié à Nicawaves, c’était sa tranquillité. Je vous invite à consulter leur site pour toutes les informations concernant leurs services: location de planche, cours de surf, transferts aéroport, massage… Le camp de surf offre plusieurs options pour tous les types de voyageurs, dortoirs ou chambres privées.
Comment rejoindre Popoyo et Nicawaves, le camp de surf?
Popoyo, le temple du surf Nicaraguayen, se situe hors des sentiers battus mais, heureusement, Nicawaves est accessible en transports en commun. Je suis allée à Popoyo au départ de Granada. Il faut d’abord passer par la ville-carrefour, Rivas. Depuis la station de bus, il faut prendre celui à destination de Las Salinas. J’ai demandé au chauffeur de me prévenir quand il fallait descendre. 2 heures de bus avec du Reggaeton à fond, j’arrive enfin à Popoyo. C’est calme! Il me faut peu de temps pour rejoindre le camp de surf Nicawaves.